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Le bouquin d’la semaine 2Dans un monde où le vent souffle constamment d'un bout à l'autre du monde, un groupe d'aventuriers d'élite aux talents complémentaires contre ce vent. Entre la magie, le mythique et de simples conséquences de cet univers à la physique originale, le vent, ennemi des héros, révélera bien des surprises. Découvrez les péripéties de la Horde du Contrevent d'Alain Damasio.
9,5/10
J'ai tout de suite accroché à cet ouvrage. Ce que j'aime beaucoup dans les histoires, c'est leur univers. Dans la Horde du contrevent, j'ai tout de suite été immergé dans l'univers : les furvents, slaminos, et autres formes du vent paraîssent être des conséquences très réalistes d'une physique du vent légèrement différente de la notre. Je me suis aussi senti intégré dans la bande, entre les expressions propres à chaque personnage, les personnages dénotés par des symbôles, le marque-page rappelant les 23 membres...
J'apporterai un petit bemol à ce roman : les 100 premières pages sont légèrement difficiles à suivre, au vu du nombre important de personnages différents.
¿√ < Ω ∫
6/10
Beaucoup d'incohérences. On a l'impression que les personnages se découvrent les uns les autres alors qu'ils vivent ensemble depuis 30 ans. Le seul moyen qu'a trouvé l'auteur pour nous livrer des informations sur le monde progressivement est de faire en sorte que les personnages principaux les découvrent au fur et à mesure de l histoire, ce qui est complètement incohérent au vu de leur parcours, puisque ce sont des choses qu ils sont censés connaître depuis longtemps. En bref, l'auteur se complaît dans son écriture et se croit suffisemment important pour pouvoir bâcler son histoire, ce qui me semble être un manque de respect total envers son lecteur. Néanmoins, il se rattrape vers la fin (à partir de Norska, après 500 pages de disgressions) lorsqu'il arrête de nous surcharger de péripéties absurdes pour toucher au fond de son message et avancer à son rythme dans un type de récit qui correspond beaucoup mieux à son style. (On a l'impression que c'est là qu'aurait du commencer le livre). La fin est relativement bien adaptée à l'histoire, ce qui n'était pas gagné d'avance.
Une lectrice aigrie
Ils sont vingt-trois ballotants érodés
Les aimer c'est s'agripper, s'agrafer
Leurs doutes bouffer leurs silences crus
Et avaler sept cents pages d'air dru.
Ils sont comme l'histoire qui s'écrit
Sous leurs pieds, et qu'en apnée j'ai suivie -
Un implacable époustouflant galop.
Ce livre il faut le lire avec la peau.
Ils sont une âme sonore et des cris
Sensibles qu'une langue en clair-fouilli
Tousse avec splendeur : il grêle des verbes
Et pleut sur les mots des virgules acerbes.
Ils sont enfin un souffle persistant
Qui ravit au cœur vingt-trois battements ;
Et c'est ainsi que l'esprit pantelant
J'ai fini La Horde du Contrevent.
§
9,7/10
Au début ce sera difficile, c'est normal. Comme les personnages, vous êtes embarqué dans une aventure dangereuse et mortelle. Mais ensemble, avec les personnages, vous ferez face au vent et aux multiples obstacles humains. Il faut tenir bon, car l'aventure en vaut la chandelle, la difficulté fait partie de l'expérience et la rend encore plus formidable.
Abriel